Croquis de voyage dans les temples khmers : Siem Reap et Angkor Wat

[Par Marc Taro Holmes à Siem Reap, Cambodge]

Au moment où vous lisez ces lignes, nous sommes probablement en train d'entamer la première journée de notre atelier de travail à l'aéroport de Bruxelles. l'Algarve. Nous serons absents pendant quelques semaines, alors j'ai pensé que c'était l'occasion de publier quelque chose tiré des archives.

Revenons à notre voyage de juillet dernier dans les temples khmers de l'île de la Réunion. Siem Reap Cambodge.

Immédiatement après le symposium 2015 de l'USK à Singapour, nous avons passé une semaine en tournée avec certains des autres instructeurs d'ateliers de l'USK.

Alors, que puis-je dire de la visite Angkor Wat et les temples environnants qui n'a pas été dit auparavant ?

La visite de n'importe quel grand site archéologique nous rappelle que, aussi impressionnantes que soient nos réalisations modernes (l'iPad étant la plus grande à laquelle je pense en ce moment), les humains construisent des monuments épiques depuis des milliers d'années.

Le niveau d'accomplissement artistique et la complexité de l'ingénierie sont si stupéfiants que l'esprit moderne n'est même pas capable de les prendre au sérieux.

[Peindre Angkor Wat du côté est]

Pensez aux générations d'efforts investis pour transformer le paysage à cette échelle. Les énormes réservoirs creusés dans la jungle, les temples de pierre massifs dont chaque surface est couverte de sculptures. On finit par renoncer à imaginer comment cela a pu être accompli. Dans tous ces endroits - les grandes pyramides d'Égypte ou les cités mayas et aztèques du Mexique - nous avons été tentés de revenir à la pensée magique. "Les chars des Dieux ! Ils ont dû être fabriqués par des extraterrestres !"

Dans notre société moderne, où nous n'arrivons même pas à nous mettre d'accord pour vacciner les enfants, il semble qu'un effort de coopération de cette ampleur soit hors de question. Quelque chose que l'humanité ne verra peut-être plus jamais. On a l'impression, en marchant ici, que c'est une chose que nous avons perdue. Nous ne verrons peut-être plus jamais une culture atteindre ces sommets artistiques.

Je ne veux pas être romantique à ce sujet. Je suis sûr que la raison pour laquelle les anciens royaumes ont pu se construire de cette façon avait tout à voir avec les dictatures théocratiques et la domination de fer des rois guerriers. Vous avez probablement besoin d'une énorme population d'esclaves, appelons-les comme ça. On n'a pas le temps de s'inquiéter des soins de santé et de l'éducation universels. Sans parler de l'OSHA.

Mais il est facile de faire abstraction de cela lorsque l'on est sur place, et de s'émerveiller simplement de l'endroit. Je me demande souvent si ces magnifiques complexes étaient réellement utilisés par le peuple - ou s'ils étaient des palais fermés réservés à quelques privilégiés. Qui a pu voir ces kilomètres de sculptures en relief ? Qui vivait dans ces salles bordées de rangées de statues ? Était-ce seulement quelques rois-prêtres en robe safran qui vivaient dans le luxe ? Ou bien les cours de pierre étaient-elles remplies de gens, d'animaux et de maisons en bois - un village chaotique entassé à l'intérieur des murs ? Aujourd'hui, il y a un sentiment d'abandon. Je préfère imaginer ces lieux vides remplis d'une éruption de couleurs.

Si vous passez un peu de temps dans les temples modernes de Siem Reap, vous avez une idée de cette énergie à peine contenue. La façon dont chaque pouce d'espace est utilisé pour la couleur et la décoration. Il y a très peu de cours monastiques solennelles dans les rues animées d'une ville asiatique vivante.

[Wat Prea Prom à Siem Reap]

La semaine prochaine, je poursuivrai avec des croquis de temples plus éloignés. Restez à l'écoute ! ~m